
Nature
Un film couleur est constitué de trois émulsion noir et blanc superposée. La première couche n’est sensible qu’aux radiations violet / bleu ; la deuxième, qu’aux Vertes et la troisième qu’aux radiations rouges. Ainsi, les parties bleues du sujet ne s’enregistrent-elles que sur la première couche ; les parties vertes, sur la deuxième ; les rouges sur la troisième. Les autres couleurs impressionnent à la fois les deux ou trois couches du film. Le jaune, par exemple, impressionnera les couches du vert et du rouge mais non celle du bleu. Dans le début de la photographie en couleur, il fallait faire trois clichés noir et blanc successifs, en plaçant devant l’objectif le filtre “de sélection” correspondant. Il fallait ensuite teindre et recombiner les trois positifs pour reconstituer les teintes du sujet original. Aujourd’hui, ce processus complexe est énormément simplifié grâce aux films couleur et à trois émulsions superposées. Cependant, il faut savoir que les films couleur sont équilibrés pour une source de lumière bien particulière : une notion à laquelle l’œil humain n’est pas très sensible. Si nous acceptons et reconnaissons les couleurs délicates d’un visage aussi bien à la lumière du jour que sous une lampe à incandescence, il n’en va pas de même pour le film couleur inversible qui ne donnera des couleurs accable (sur le plan de la justesse des teintes) que s’il à été équilibré pour cette lumière particulière. C’est pourquoi les films inversibles existent sous deux sortes : pour lumière du jour ou lumière artificielle.
Les types de films couleurs
Ils se différencient des films noir et blanc par plusieurs caractéristiques. D’abord il faut classer en films négatifs et en films inversibles ; ensuite, ils sont prévus pour deux sortes d’éclairage : lumière du jour et lumière artificielle (3200K ou plus rarement 3400K). Notons, aussi que leur rapidité est généralement plus faible que celle des films noir et blanc. Enfin, il existe quelques films couleurs spéciaux : pour fausses couleurs, pour photomicrographique ou encore les travaux de copie (reproduction).
- Films négatifs : Généralement équilibré pour la lumière du jour. Mais la dominante que l’on obtiendrait sous d’autres sources de lumière se corrigent par filtration au tirage.
- Films inversibles : la plupart peuvent être traités par le photographe. Maus le Kodachrome ne peut être traité que par Kodak dans ses laboratoires. Il est généralement possible de “pousser” ces films de une à deux divisions de diaphragme.
- Films spéciaux : ils sont en principe conçus pour des applications scientifiques, mais rien ne nous empêche de les employer pour obtenir des effets visuels intéressants. Le film Infrared Ektachrome, par exemple, est sensible au bleu, au vert et à l’infrarouge : l’herbe verte est reproduite avec du magenta, le rouge est traduit par du jaune et il y a d’autre transformations de couleurs donnant des résultats inhabituels.